Le Street Art à Flixecourt : De nouveaux défis …

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Le Street Art qui est né il y a plus d’une quinzaine d’années, était mal vu : synonyme de Tags, de dégradations… Désormais, c’est un art reconnu avec différents courants : muraliste, pochoiriste, light painting. Les œuvres de certains artistes sont très cotées.

 

Avec un visuel, un code couleur et un graphisme représentant des silhouettes, le deuxième projet de fresque à Flixecourt, est en continuité avec celui du Skate Park réalisé en 2017. C’est le mur de 64 m entre la patinoire et le stade municipal qui est le nouveau « terrain de jeu » des artistes grapheurs.

Au regard du succès de la première fresque, la municipalité, sous l’impulsion de Stéphanie Gapenne, a lancé ce nouveau projet. Toujours encadrée par l’artiste Gauthier Piérard, cette seconde expérience a été proposée les samedis de juin 2018 aux jeunes Flixecourtois.

Le programme a pris toutefois une tout autre dimension avec un niveau de réalisation plus élevé.

C’est autour du thème des différents sports pratiqués à Flixecourt que les silhouettes sont choisies. Les couleurs sont identiques et au nombre de 10. Un apport supplémentaire de gris donne de la légèreté et vient casser la monotonie. Trois cents bombes de peintures sont nécessaires pour peindre les 32 panneaux de 2 m.

Dès le premier samedi, les jeunes ont réalisé en deux temps trois mouvements la brique qui symbolise le nord de la France et l’architecture locale. Ils maîtrisent la technique.

Fresque patinoire 9Fresque patinoire 27Fresque patinoire

 

 

Forts de leur première participation, c’est facile. Gauthier leur a donc compliqué la tâche en proposant la découverte de nouvelles techniques tel le dégradé de couleurs.

Une majorité des participants se sont réinscrits. A force de pratique, ils progressent techniquement et certains, un noyau dur de 6 jeunes présents à chaque séance, travaillent en autonomie.

Partir d’une maquette et la réaliser sur une grande surface, Gauthier aime transmettre sa passion. Les jeunes le mettent désormais au défi de réaliser une œuvre en pixels, exclusivement avec des cubes, un projet ambitieux !

Créer, peindre à la bombe, échanger, se concerter, s’améliorer, les apprentis grapheurs prennent plaisir à dessiner en groupe. Face au mur, ils exposent à la vue de tous leur travail qui ne laisse personne indifférent.

Sur le chantier, c’est une bonne ambiance qui régnait, avec « la pause bonbons ». Peindre sur les murs alors qu’à la maison c’est interdit, « c’est Ouf » ! Alors, les jeunes flixecourtois seront partants l’an prochain pour une nouvelle expérience promise par Mr le Maire.

Carine Pruvost

Conseillère Municipale